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Nos Ressources

ImproJ'Eux s'inspire de diverses théories pour structurer et animer nos activités. Ces théories, bien que non scientifiques, sont utilisées de manière métaphorique pour guider notre processus. Tout est mis en œuvre dans l'objectif du bien-être de nos participants. Voici un aperçu détaillé des fondements théoriques qui régissent nos actions .

Notre inspiration :  

La conviviale attitude dans le travail : Mr. Bennani

Abdessamad Bennani a théorisé la "conviviale attitude" dans le travail, un concept qui prône une approche collaborative et bienveillante au sein des environnements professionnels. Selon Bennani, la conviviale attitude repose sur des principes de respect mutuel, d'écoute active et de coopération, où chaque membre de l'équipe se sent valorisé et intégré.

Cette attitude vise à créer un climat de travail harmonieux où les relations interpersonnelles sont optimisées, réduisant ainsi les tensions et les conflits. Bennani souligne l'importance de la communication ouverte et du soutien mutuel pour favoriser un environnement de travail épanouissant et productif. La conviviale attitude ne se limite pas à la simple courtoisie, mais s'étend à une véritable culture d'entreprise axée sur le bien-être et l'engagement de tous les collaborateurs.

Nos valeurs : 

photo portrait de Charles Gardou
"La société inclusive, parlons-en ! Il n'y a pas de vie majuscule ni minuscule. "

Charles Gardou, né en 1953, est un anthropologue, pédagogue et professeur des universités français, spécialisé dans les questions relatives au handicap, en particulier dans les analyses culturelles du rapport des sociétés avec les personnes handicapées. Il a écrit plusieurs livres dont le célèbre : «  La société inclusive, parlons-en ! Il n'y a pas de vie minuscule, Eres

Nos objectifs :

Selon Charles GARDOU, il y a 4 axes pour favoriser l'inclusion des personnes porteuses de handicap: 

Favoriser l'inclusion dès le plus jeune âge, dès la crèche 

Avant l'école, le rôle de nos crèches ou haltes-garderies, seraient d'accueillir indifféremment les enfants en situation de handicap et les autres. 

Motiver les politiques 

Les politiques ont aussi à dispenser des savoirs sur le handicap. Nous prêchons souvent par ignorance, sans avoir conscience de nos archaïsmes de pensée et des pratiques discriminatoires qui ont encore cours.

C'est pourquoi, nous allons
provoquer la rencontre avec notre concept  inclusif, interculturelle et intergénérationnelle dans :
Montrer aux professionnels les capacités de ces personnes 

Il est essentiel d'agir sur l'ensemble des cultures professionnelles par une formation initiale à la hauteur de l'enjeu.

- L'Enseignement (primaire, secondaire et supérieur).

- Le secteur socioculturel (mouvement de jeunesse, maison de jeunes).

- Les évènements grand public.

- Les programmes d'éducation artistique et culturelle.

- Les entreprises. 

- L'insertion sociale (MENAS, CPAS). 

Influencer les médias 

Les médias ont un impact sur nos représentations et peuvent jouer un rôle déterminent s'ils se saisissent de cette question, de manière inventive et volontariste. 

Nous cherchons des « preuves scientifiques » et des témoignages pour expliquer les « biais cognitifs », les bienfaits de l’altruisme et de l’inclusion. Nous apprécions Charles GARDOU et Gabrielle HALPERN qui tous les deux disent que le mot INCLUSION n’est pas judicieux car « enferme trop » les personnes . Un peu comme la « flamme » dans une bille. Pour l’en déloger il faut tout casser… et chaque partie est irrécupérable.

Les bases théoriques de notre fonctionnement :

Les notions autour de l'inclusion 
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EXTINCTION
Séparation des vies qui valent la peine d’être vécues et des vies qui ne veulent pas la peine d’être vécues.
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  EXCLUSION :
Séparation de ceux qui sont capables d’éducation et de ceux qui ne sont pas capables d’être éduqués.
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SÉGRÉGATION 
Séparation et concentration selon les compétences et caractéristiques
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INTÉGRATION
Rassemble ce qui était auparavant séparé. ENSEMBLE, MAIS L’UN À CÔTÈ DE L’AUTRE .
INCLUSION
Inclure « tous ensemble ». LA STRUCTURE S’ADAPTE AUX BESOINS INDIVIDUELS.
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Colophon ASBL 
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L’inclusion c'est TOUS aux mêmes endroits, en y étant ACTEUR, PAS juste CONSOMMATEUR.

L'intégration et l'inclusion sont deux concepts souvent utilisés dans le contexte social et éducatif, mais ils ont  des significations distinctes :


1. Intégration :  - Fait référence à l'idée d'incorporer des individus ou des groupes dans un système existant.

                              - Dans le domaine éducatif, cela signifie souvent que les élèves ayant des besoins spécifiques sont placés dans des classes ordinaires avec un soutien, mais peuvent être vus comme des "ajouts" au système.

                              - L'accent est mis sur l'adaptation des individus pour qu'ils s'ajustent à un environnement prédéfini.

2. Inclusion :      - En revanche, prône la création d'un environnement où chacun se sent accueilli, respecté et valorisé, indépendamment de ses différences.
                              - Dans le cadre éducatif, cela signifie que le système lui-même est adapté pour répondre aux besoins de tous les élèves, favorisant ainsi leur participation active et leur engagement.

                             - L'inclusion vise à changer la culture et les pratiques afin de garantir que tout le monde ait des opportunités égales. En résumé, l'intégration cherche à adapter les individus au système, tandis que l'inclusion vise à adapter le système pour accueillir tous les individus.
La pratique psychomotrice ( PPA ) et les formes de corps : 
Bernard Aucouturier

Bernard Aucouturier est spécialiste de la psychomotricité de l’enfant et a créé la pratique psychomotrice éducative et thérapeutique qui porte son nom. Auteur de nombreux ouvrages, il est président fondateur de l’École Internationale Aucouturier, lauréat de l’Académie de Médecine de Paris, prix de thèse du ministère de la Jeunesse et des Sports et des Loisirs, et docteur honoris causa de l’Université Cuyo en Argentine.


Bernard Aucouturier est un pédagogue français renommé, particulièrement connu pour ses travaux sur la psychomotricité et la création de la méthode de la Pratique Psychomotrice Aucouturier (PPA). Sa méthode vise à favoriser le développement harmonieux de l’enfant à travers des activités corporelles et ludiques.

La PPA repose sur l’idée que le corps et le mouvement jouent un rôle central dans le développement psychique de l’enfant. Aucouturier propose un cadre où l’enfant peut s’exprimer librement à travers le jeu et le mouvement, ce qui permet d’explorer et de résoudre des conflits intérieurs, de renforcer l’identité et de développer des compétences sociales et émotionnelles.

Dans le cadre de ses formations et de ses travaux, Bernard Aucouturier parle des "formes de corps". Ces formes sont des façons dont l'enfant vit et exprime son corps, influencées par son histoire personnelle, ses émotions et son développement. Les formes de corps peuvent se comprendre comme des manifestations corporelles des états psychiques de l’enfant. ​

 L'Importance des Formes de Corps dans la PPA est d'​identifier et comprendre ces formes de corps, ce qui permet aux praticiens de la PPA d’adapter leur intervention en fonction des besoins spécifiques de chaque enfant. L’observation des formes de corps aide à :

  • Comprendre les difficultés émotionnelles et relationnelles de l’enfant.

  • Adapter les activités et les jeux proposés pour favoriser un développement harmonieux.

  • Créer un cadre sécurisant où l’enfant peut explorer et transformer ses états corporels et émotionnels.

 Bernard Aucouturier, à travers la Pratique Psychomotrice Aucouturier, offre une approche holistique du développement de l’enfant, où le corps et le mouvement sont au cœur de l’accompagnement éducatif et thérapeutique. Les formes de corps sont des outils précieux pour comprendre et intervenir de manière adaptée auprès des enfants, en tenant compte de leur histoire personnelle et de leur état émotionnel.

Il utilise des concepts tels que le "corps adroit", "corps signifiant", "corps conscient" et "corps social" pour décrire différentes dimensions du développement de l'enfant à travers sa méthode de Pratique Psychomotrice Aucouturier (PPA). Ces concepts aident à comprendre comment l'enfant évolue dans son rapport à lui-même et aux autres par le biais de son corps et du mouvement.

Le Corps Adroit

Le corps adroit fait référence à la capacité de l'enfant à maîtriser ses mouvements et à coordonner ses gestes de manière efficace. Cela inclut :

  • La motricité fine et globale : L'habileté à effectuer des mouvements précis et coordonnés.

  • L'équilibre et la posture : La capacité à maintenir une posture stable et à se déplacer avec assurance.

  • La manipulation d'objets : L'adresse dans l'utilisation d'outils et de jouets.

Le Corps Signifiant

Le corps signifiant concerne l'expression corporelle et la communication non-verbale. À travers le corps, l'enfant exprime ses émotions, ses pensées et ses désirs. Cela inclut :

  • Les gestes et les mimiques : Utilisation du corps pour communiquer des messages.

  • La symbolisation : Capacité à utiliser des actions et des jeux symboliques pour représenter des idées ou des situations.

  • Le langage corporel : Interprétation et utilisation des postures et mouvements pour exprimer des états internes.

Le Corps Conscient

Le corps conscient renvoie à la prise de conscience de soi et de son propre corps. Cela inclut :

  • La conscience corporelle : La perception de son corps dans l'espace, la reconnaissance de ses limites et de ses capacités.

  • L'introspection : La capacité à réfléchir sur ses propres actions et sensations corporelles.

  • Le schéma corporel : L'image mentale que l'enfant se fait de son propre corps.

Le Corps Social

Le corps social se réfère à l'interaction de l'enfant avec les autres à travers le corps. Cela inclut :

  • La socialisation : L'apprentissage des règles sociales et des comportements appropriés en interaction avec les autres.

  • Le jeu collectif : Participation à des activités de groupe qui nécessitent coopération et coordination.

  • La communication non-verbale avec autrui : Utilisation des expressions corporelles pour interagir et se connecter avec les autres.

Importance dans la PPA

Ces concepts sont fondamentaux dans la Pratique Psychomotrice Aucouturier car ils permettent de comprendre les différentes dimensions du développement de l'enfant et d'adapter les interventions en conséquence. En favorisant le développement du corps adroit, signifiant, conscient et social, la PPA vise à :

  • Encourager l'autonomie et la confiance en soi.

  • Faciliter l'expression émotionnelle et la communication.

  • Promouvoir des interactions sociales harmonieuses.

  • Soutenir un développement global et équilibré.

En résumé, ces dimensions du corps sont des outils précieux pour les praticiens afin d'accompagner les enfants dans leur développement, en tenant compte de leurs besoins individuels et de leur progression globale.

Dans la pratique d'Impros J'Eux 
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Les préférences cérébrales : le modèle de Ned Hermann 

Ned Herrmann (1922-1999), responsable formation à la General Electric, s'est intéressé à la question de savoir pourquoi il était à la fois créatif, (attiré par les arts) et scientifique (physicien). Il s'est intéressé aux travaux de Roger Wolcott Sperry, prix Nobel de Médecine pour des recherches sur les hémisphères cérébraux en 1981. Il s'est inspiré des études du neurobiologiste Paul D. MacLean, qui a élaboré la théorie du cerveau triunique : le cerveau reptilien, le système limbique et le néocortex, dit aussi système cortical, témoin de l'évolution humaine.

Cela n’a pas de valeur scientifique mais c’est une jolie et pratique métaphore qui montre qu’il y a des personnes forts axées « relations humaines », d’autres voient l’organisation avant tout d’autres la créativité et les idées novatrices et d’autres recherchent le pouvoir. Ce qui est commun c’est que « Tous ont des peurs et des besoins particuliers ».

Les besoins vitaux : Virginia Henderson

Virginia Henderson née le 30 novembre 1897 à Kansas City (État du Missouri) et morte le 19 mars 1996 à Brandford (État du Connecticut), est une infirmière, enseignante et chercheuse américaine. Elle est à l'origine du modèle des quatorze besoins fondamentaux.

1. Respirer 

Capacité d'une personne à maintenir un niveau d'échanges gazeux suffisant et une bonne oxygénation.

4.  Se mouvoir et 
maintenir une posture

Capacité d'une personne de se déplacer seule ou avec des moyens mécaniques, d'aménager son domicile de façon adéquate et de ressentir un confort. Également de connaître les limites de son corps

2. Boire et manger 

Capacité d'une personne à pouvoir boire ou manger, à mâcher et à déglutir. Également à avoir faim et absorber suffisamment de nutriments pour capitaliser l'énergie nécessaire à son activité.

5. Dormir et se reposer

Capacité d'une personne à dormir et à se sentir reposée. Également de gérer sa fatigue et son potentiel d'énergie.

3. Eliminer 

Capacité d'une personne à être autonome pour éliminer selles et urine et d'assurer son hygiène intime. Également d'éliminer les déchets du fonctionnement de l'organisme.

6. Se vêtir et se dévêtir

Capacité d'une personne de pouvoir s'habiller et se déshabiller, à acheter des vêtements. Également de construire son identité physique et mentale.

7. Maintenir sa température corporelle dans la limite de la normale (37,2 °C)

Capacité d'une personne à s'équiper en fonction de son environnement et d'en apprécier les limites

10. Communiquer avec ses semblables 

Capacité d'une personne à être comprise et comprendre grâce à l'attitude, la parole, ou un code. Également à s'insérer dans un groupe social, à vivre pleinement ses relations affectives et sa sexualité.

8. Être propre et protéger ses téguments

Capacité d'une personne à se laver, à maintenir son niveau d'hygiène, à prendre soin d'elle et à se servir de produits pour entretenir sa peau, à ressentir un bien-être et de se sentir beau. Également à se percevoir au travers du regard d'autrui.

11.  Agir selon ses croyances et ses valeurs

Capacité d'une personne à connaître et promouvoir ses propres principes, croyances et valeurs. Également à les impliquer dans le sens qu'elle souhaite donner à sa vie.

9.  Éviter les dangers

Capacité d'une personne à maintenir et promouvoir son intégrité physique et mentale, en connaissance des dangers potentiels de son environnement.

12. S'occuper en vue de se réaliser

Capacité d'une personne à avoir des activités ludiques ou créatrices, des loisirs, à les impliquer dans son auto-réalisation et conserver son estime de soi. Également de tenir un rôle dans une organisation sociale.

13. Se récréer

Capacité d'une personne à se détendre et à se cultiver. Également à s'investir dans une activité qui ne se centre pas sur une problématique personnelle et d'en éprouver une satisfaction personnelle.

14. Apprendre

Capacité d'une personne à apprendre d'autrui ou d'un événement et d'être en mesure d'évoluer. Également à s'adapter à un changement, à entrer en résilience et à pouvoir transmettre un savoir.

Selon ce modèle, tous les besoins sont à considérer avec la même attention. Chaque individu peut avoir à un moment ou un autre une lacune dans un ou plusieurs besoins.

Pour elle, les soins doivent être orientés vers la personne dans toutes ses dimensions. Les besoins qu’elle a identifié sont un guide pour l’entretien et l’observation du patient (ou grille d’observation ou anamnèse).

« Les soins infirmiers consistent principalement à assister l'individu, malade ou bien portant, dans l'accomplissement des actes qui contribuent au maintien de la santé (ou à une mort paisible) et qu'il accomplirait par lui-même s'il avait assez de forces, de volonté ou de savoir. C'est probablement la contribution spécifique de l'infirmière de pouvoir donner cette assistance de manière à permettre à celui qui la reçoit d'agir sans recours à l'extérieur aussi rapidement que possible. »

Sa définition des soins infirmiers s'applique à toutes les personnes et à tous les milieux (hôpital, école, domicile, usines ou prisons) dans les domaines de la prévention et de la cure. Ses travaux sont utilisés pour l'enseignement des soins infirmiers.

Le cycle de l'identité : Pamela Levin 

Pamela Levin, infirmière de formation, a appris  l’Analyse Transactionnelle (AT)  auprès de son fondateur Eric Berne et est devenue un  membre éminent de l’Association américaine d’AT: elle a reçu le prix Eric Berne en 1984 pour ses recherches sur les cycles de développement ; elle s'est consacrée à la formation de thérapeutes, aux États-Unis comme à l’étranger.

Paméla Levin est une psychologue et auteure reconnue pour son travail sur les cycles de l'identité. Son approche est ancrée dans l'analyse transactionnelle, une théorie psychologique développée par Eric Berne qui examine les interactions humaines et les états du moi. Levin a approfondi cette théorie en se concentrant sur le développement de l'identité au cours de la vie.

Les cycles de l'identité

Levin propose que l'identité humaine se développe à travers des cycles récurrents, chacun avec ses propres caractéristiques et défis. Ces cycles sont constitués de plusieurs étapes que chaque individu traverse, permettant de mieux comprendre le développement personnel et les crises identitaires. Les principales étapes des cycles de l'identité selon Levin sont les suivantes :

  1. Bébé (0-6 mois) : La phase où le besoin fondamental est de la sécurité et des soins. Les bébés apprennent à faire confiance ou à se méfier du monde autour d'eux.

  2. Tout-petit (6 mois-3 ans) : Durant cette période, l'accent est mis sur l'autonomie et la maîtrise des compétences de base comme la marche et le langage. Le soutien et l'encouragement des parents sont cruciaux.

  3. Enfant en âge préscolaire (3-6 ans) : Ici, l'enfant commence à explorer son identité sociale, en développant des compétences de jeu et des relations avec ses pairs.

  4. Enfant en âge scolaire (6-12 ans) : La phase où les compétences académiques et sociales sont renforcées. L'enfant cherche à développer une compétence et une identité sociale plus approfondies.

  5. Adolescence (12-18 ans) : Une période cruciale pour l'identité individuelle et sociale. Les adolescents explorent différentes facettes de leur personnalité et cherchent à s'affirmer en tant qu'individus distincts.

  6. Jeune adulte (18-30 ans) : Les jeunes adultes cherchent à établir leur indépendance, à former des relations intimes et à définir leurs objectifs de vie.

  7. Adulte moyen (30-60 ans) : La période où les individus se concentrent sur la contribution à la société et la génération suivante, souvent à travers le travail et la famille.

  8. Vieillesse (60 ans et plus) : Les personnes âgées réfléchissent à leur vie, cherchent un sens et visent à transmettre leur sagesse aux générations suivantes.

Application pratique :

Les cycles de l'identité de Levin offrent un cadre pour comprendre les transitions de vie et les crises potentielles à chaque étape. Cette compréhension peut aider les thérapeutes et les conseillers à offrir un soutien adapté en fonction des besoins spécifiques de chaque étape du développement. Les parents et les éducateurs peuvent également utiliser ce modèle pour mieux soutenir le développement des enfants et des adolescents en reconnaissant les défis spécifiques auxquels ils sont confrontés à chaque phase.

En résumé, l'œuvre de Paméla Levin fournit un outil précieux pour la compréhension et le soutien du développement humain à travers les différentes étapes de la vie. Les cycles de l'identité qu'elle a décrits sont un moyen de naviguer les complexités de la croissance personnelle et sociale.

Paméla Levin aborde également des aspects cruciaux liés aux besoins fondamentaux des individus tout au long de leur développement. Elle décrit comment ces besoins de reconnaissance évoluent et influencent le processus de construction de l'identité. Voici un aperçu de ces besoins essentiels :

Besoins de reconnaissance :

  1. Être : Ce besoin concerne la reconnaissance de l'existence même de l'individu. Il est essentiel dès les premiers stades de la vie, où les bébés ont besoin d'affection et d'attention pour se sentir sécurisés et valorisés.

  2. Faire, agir, penser : À mesure que l'enfant grandit, il a besoin de reconnaissance pour ses actions, ses pensées et ses réalisations. Cette reconnaissance renforce l'autonomie et la confiance en soi. Les parents et les éducateurs jouent un rôle crucial en encourageant et en validant les efforts et les compétences de l'enfant.

  3. Construire son identité : À l'adolescence, le besoin de construire une identité distincte devient primordial. Les jeunes cherchent à être reconnus pour leurs valeurs, leurs croyances et leur personnalité unique. C'est une période de recherche et d'affirmation de soi.

  4. Réussir : À l'âge adulte, le besoin de réussite et de contribution sociale devient central. Les individus cherchent à être reconnus pour leurs réalisations professionnelles et personnelles. La validation de leurs efforts et de leur succès est cruciale pour leur épanouissement.

  5. Se régénérer : Tout au long de la vie, les individus ont besoin de temps pour se reposer et se ressourcer. La reconnaissance de ce besoin de régénération est essentielle pour maintenir un équilibre sain entre les différentes activités et responsabilités.

  6. Se recycler : En particulier dans les périodes de transition, comme la retraite ou les changements de carrière, le besoin de se recycler et d'acquérir de nouvelles compétences est important. La reconnaissance de ces efforts d'adaptation et de croissance continue permet de maintenir un sentiment de valeur et d'utilité.

Application pratique : 

Comprendre et répondre à ces besoins de reconnaissance peut aider les thérapeutes, les conseillers, les parents et les éducateurs à mieux soutenir le développement et le bien-être des individus. En offrant une reconnaissance appropriée à chaque étape de la vie, il est possible de favoriser une identité saine et une meilleure adaptation aux changements et aux défis.

L'approche de Paméla Levin sur les besoins de reconnaissance souligne l'importance de valoriser non seulement les actions et les succès des individus, mais aussi leur existence, leur capacité à réfléchir et à agir, et leur besoin de se régénérer et de se réinventer tout au long de leur vie. Cette compréhension holistique de la reconnaissance contribue à une perspective plus complète du développement humain et de la construction de l'identité.

En Impros-J’Eux nous cherchons juste à savoir où se situe le besoin des personnes sans tenir compte de l’âge avec pour idée que tous ces besoins sont déjà présents dès la naissance. En grandissant ils ne font qu’être plus influençants.

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Le Scrazami 
Apprenons à analyser les peurs et les besoins de chacun en se mettant dans la peau de nos personnages du Scrazami 
Via la coopération,
repérons les freins
à la
communication !

Le jeu "Scrazami" est une aventure collective où les participants unissent leurs forces pour aider un héros à atteindre son objectif. Chaque joueur incarne un personnage et, tout en connaissant le caractère des différents protagonistes, ils improvisent ensemble le chemin du héros. L’art du conteur prend toute sa place lorsque, une fois l’histoire construite, plusieurs participants la racontent sous différents angles, chacun adoptant le point de vue d'un personnage. Ce moment garantit des éclats de rire, tout en soulignant la force de la créativité collective.

En plus d’être ludique, ce jeu est riche en enseignements. Les participants apprennent à fixer de bons objectifs, à adopter des attitudes constructives face aux obstacles, et à éviter les freins à la communication, tels que définis par Thomas Gordon. Certains joueurs endossent le rôle des « Scras », des personnages aux mauvaises habitudes, comme être hyper maniaque, pessimiste, rigide ou moqueur. Il existe 17 Scras représentant divers comportements nuisibles. À l’opposé, les « Zamis » viennent en aide au héros. Bien que sept Zamis existent, dont la Chance et la Magie, ces deux derniers ne sont pas nécessaires à l’histoire pour éviter de rendre la tâche trop facile. Le héros, quant à lui, apprend à trouver les Zamis dont il a vraiment besoin et à exprimer ses besoins en douceur, explorant ainsi les principes de la communication non violente.

Ce jeu va au-delà de la simple fiction. Il permet de faire des parallèles avec la réalité, offrant ainsi un outil efficace pour évaluer des situations, analyser des projets ou s’autodéterminer face à des défis personnels. L’originalité du jeu en fait un formidable vecteur de développement personnel et un moyen subtil de faire passer des messages importants.

Dans sa version "Improscrazami", le jeu invite à réfléchir à l’inclusion, rappelant l’importance de sortir du chacun pour soi et d’apprendre à s’ouvrir aux autres. Le "Maître de la Voix" n’a de cesse de rappeler tout au long du jeu que « tout problème n’est qu’une situation qui n’a pas encore trouvé sa solution ». La quête de cette solution devient une aventure collective où chacun joue un rôle.

Enfin, une variante permet de sensibiliser aux comportements citoyens et écologiques : la balade sensorielle des Scras et des Zamis. Ce jeu se déroule dans la nature, où, à la fin de l’aventure, nous devenons nous-mêmes les héros de notre propre histoire.

Les freins à la communication : Thomas Gordon 

La méthode Thomas Gordon, développée par le psychologue américain Thomas Gordon, est une approche centrée sur la communication non-violente et la résolution de conflits. Elle ressemble fort à la C.N.V mais nous semble plus respectueuse du point de vue des personnes et ne fait pas appel à des énergies ou a des rythmes précis extérieurs (on a plutôt chacun le sien, et nous pouvons tous "vibrer" pour des choses différentes. S’intéresser à cela, chez l'autre comme chez soi devient alors intéressant) ni à des lois de l'Univers et autres croyances qui rendent notre pensée comme magique. Elle vise à améliorer les relations interpersonnelles en favorisant une communication ouverte, respectueuse et empathique. Dans le cadre de cette méthode, Gordon identifie plusieurs "freins à la communication" (ou barrières à la communication), tels que les jugements, les critiques, les ordres et les menaces, qui peuvent entraver le dialogue et créer des tensions. Elle permet de relativiser les choses et se sentir moins "coupable" via à vis la situation que l'on vit. Moins, ce qui ne veut pas dire ne pas se sentir coupable. La Méthode Gordon rappelle que nous sommes des humains avec aussi nos propres peurs et autres besoins. J'ai suivi cette méthode il y a quelques années et j'ai intégré ses principes dans un jeu que j'ai conçu. Ce jeu permet aux participants de créer des histoires et des projets, tout en prenant conscience des dynamiques de communication.

Au fil du jeu, on peut observer comment certaines personnes, sans en être conscientes, utilisent ces freins à la communication identifiés par Gordon. Cela offre une opportunité précieuse pour reconnaître et surmonter ces obstacles, en adoptant des stratégies de communication plus constructives et harmonieuses. En résumé, la méthode Thomas Gordon est un outil puissant pour améliorer la qualité de nos interactions et prévenir les conflits, en nous sensibilisant aux comportements qui peuvent nuire à une communication effective. Elle aide à écouter activement l'Autre et ainsi lui permettre d'exister. Si elle le désire car il n’y a rien de pire qu’une personne qui ne veut pas communiquer et qui s’enferme dans son égo.

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Les biais cognitifs 

Les biais cognitifs sont des erreurs de jugement systématiques que notre cerveau fait inconsciemment. Ils influencent notre manière de percevoir, penser et décider, souvent sans que nous en soyons conscients.

Ces biais sont des raccourcis mentaux qui nous aident à traiter l’information rapidement. Cependant, ils peuvent aussi nous induire en erreur en simplifiant trop la réalité ou en nous faisant privilégier certaines informations.

Ils jouent un rôle majeur dans nos interactions sociales, nos opinions et nos choix quotidiens, affectant notre objectivité et notre capacité de raisonnement logique.

La pyramide de Maslow

La pyramide de Maslow est une théorie en psychologie qui hiérarchise les besoins humains. Elle comprend cinq niveaux, allant des besoins de survie de base jusqu'à l'accomplissement personnel.

À la base, on trouve les besoins physiologiques (nourriture, eau) et de sécurité (abri, stabilité). Ensuite, viennent les besoins sociaux (amour, appartenance) et d'estime (confiance, respect).

Au sommet, le besoin d'auto-actualisation représente l'épanouissement personnel, où l'individu réalise son potentiel.

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